Les 400 coups d’Hubert T. Lacroix
30 octobre 2014
Quatre cents postes abolis
aujourdhui à la Société Radio-Canada
Montréal, le
jeudi 30 octobre 2014 -La Société Radio-Canada (SRC) met en
place son plan stratégique et rencontre ses syndicats aujourdhui
afin de préciser avec exactitude quelles personnes et quels
services seront touchés, 400 postes seront ainsi abolis. Les
syndicats affiliés au SCFP se doivent de dénoncer encore une fois
ces compressions sauvages qui mettent en péril lavenir et la
mission du diffuseur public.
«Cest majoritairement les
services aux citoyens qui seront affectés. Notre culture en prend
tout un coup. Il ne faut pas laisser disparaître le plus grand
porte étendard de lexpression culturelle: Radio-Canada! Il faut
arrêter ce démantèlement», de dénoncer Isabelle Doyon,
présidente du SCFP 675.
Le syndicat représentant les techniciens et
artisans du réseau français (STARF SCFP 5757) martèle le même
message, Hubert T. Lacroix, président de la SRC, démolit notre
service public.
«Il faut que la population se
mobilise et dénonce avec nous ce carnage. Les travailleurs de la
SRC ont mis 7 décennies à en faire un diffuseur de renommé
international et en 7 ans Hubert T. Lacroix a détruit la pierre
angulaire de la vie culturelle québécoise», dajouter Michel
Labrie vice-président national du STARF SCFP 5757.
Les syndicats du SCFP dénoncent aussi le déséquilibre quant aux
cibles des compressions. Les services aux citoyens écopent, mais
une très lourde structure de gestionnaires demeure quasi intacte.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 9300 membres du secteur des communications au Québec. Le
SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants: les affaires
sociales, léducation, les universités, lénergie, les
municipalités, les sociétés dÉtat et organismes publics, les
transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.