Le CNU exclut la majorité des travailleurs universitaires
28 juin 2013
Montréal, le vendredi 28 juin, 2013 – Le
Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) du SCFP
(Syndicat canadien de la fonction publique) dénonce labsence de
représentation de la majorité des travailleurs universitaires sur
le nouveau Conseil national des universités.
Le rapport déposé par Claude Corbo dans la
foulée du Sommet sur lenseignement supérieur recommande quun
poste sur le CNU soit réservé à tous les travailleurs (chargés de
cours, personnel de soutien, techniciens, etc.) autres que les
professeurs. Quant aux professeurs, ils auront trois sièges.
«Cest décevant, pour ne pas dire
insultant. La composition ne reconnait pas lexpertise des
travailleurs de soutien qui sont la colonne vertébrale de notre
système universitaire. Il y a 15 000 employés de soutien dans le
réseau universitaire versus 9000 professeurs», a précisé Carole
Neill, présidente du CPSU.
Au fait, la masse salariale des employés de soutien représente le
deuxième poste budgétaire en importance dans les universités
québécoises.
«Cest un affront aux milliers demployés de soutien qui sont une
maille essentielle du système déducation. Ne pas entendre leur
voix au CNU est un non-sens. Nous espérons maintenant que le
ministre de lEnseignement supérieur, Pierre Duchesne, sera
sensible à ce déséquilibre et saura rectifier la
composition», a conclu la présidente du CPSU.
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 10 400 membres dans les universités, principalement des
employés de soutien. Le SCFP est, de plus, présent dans les
secteurs suivants : les affaires sociales, léducation, lénergie,
les sociétés dÉtat et organismes publics, les transports aérien et
urbain, ainsi que le secteur mixte.