En négociation avec les Entreprises Aquasplash
inc, les quelque 70 syndiqués n’arrivent pas à s’entendre avec leur
employeur sur les termes d’une première convention collective.
L’arrondissement de Brossard compte huit piscines, six extérieures
et deux intérieures. Propriété de la ville de Longueuil, ces
piscines sont administrées par cette entreprise sous-traitante,
contrairement aux autres piscines de la ville.

Au cœur du litige se retrouve notamment la question salariale. La
majorité des employés des huit piscines de l’arrondissement, à 80 %
des femmes, touche 7,35 $ l’heure tandis que leurs collègues des
autres arrondissements de la ville de Longueuil en gagnent plus de
10 $. Alain Langlois, président du syndicat des cols blancs de la
ville de Longueuil (SCFP 306), qui représente les salariés, déplore
«les salaires ridicules versés par la compagnie Aquasplash».
Il rappelle que «le personnel des piscines assume des
responsabilités sérieuses en matière de sécurité» et que
«les salaires actuels sont sans rapport avec ce qui est payé aux
autres sauveteurs et moniteurs, ici même à Longueuil».

Syndiqués depuis octobre dernier, ces salariés négocient
présentement en vue d’obtenir une première convention collective.
Les négociations ont commencé en avril et se déroulent en présence
d’un conciliateur. La prochaine séance de conciliation est prévue
pour lundi, 22 juillet.

Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.