Compressions dans les universités : les employés de soutien inquiets
5 décembre 2012
Montréal, le
mercredi 5 décembre 2012 Après le printemps érable et à la
veille du fameux Sommet sur l’éducation post-secondaire prévu pour
février 2013, le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre
Duchesne annonce des compressions abruptes dans les universités
québécoises. Les employés de soutien des institutions
universitaires sinquiètent particulièrement. Déjà, depuis
plusieurs années, ils ont vu leffectif étudiant augmenter, de même
que le nombre de professeurs. Pourtant, le nombre demployés de
soutien a stagné dans le meilleur des cas et a diminué dans les
pires.
«Cette
réalité du problème de surcharge de travail à laquelle sont
confrontés les employés de soutien est trop souvent ignorée. Viser
le déficit zéro dans ce contexte, comme veut le faire le
gouvernement Marois, est inquiétant», a indiqué Carole
Neill, présidente du Conseil provincial du secteur universitaire
(CPSU) du Syndicat canadien de la fonction publique.
Carole Neill a participé à la première rencontre préparatoire sur
le thème de la qualité de lenseignement supérieur la semaine
dernière à lUniversité Laval. Elle a justement abordé le problème
du manque sévère de personnel de soutien dans les universités
québécoises.
«Les employés de soutien
contribuent quotidiennement à la qualité de la formation dans nos
institutions. Ils sont un appui constant aux étudiants et aux
enseignants. Ils sont responsables de lenvironnement physique des
institutions, mais aussi de la réussite des recherches. De
nouvelles coupures seraient dangereuses pour la qualité globale de
lenseignement», de conclure la présidente du CPSU-SCFP.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 10,400 membres dans les universités, principalement des
employés de soutien. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs
suivants: les affaires sociales, léducation, lénergie, les
sociétés dÉtat et organismes publics, les transports aérien et
urbain, ainsi que le secteur mixte.