Trois assemblées syndicales plus tard – C’EST TOUJOURS L’IMPASSE AU JOURNAL DE QUÉBEC
24 janvier 2003
Québec, le vendredi 24 janvier 2003 – Les négociations au
Journal de Québec sont toujours dans l’impasse. Après
le refus des employés de l’imprimerie d’approuver l’entente
conclue avant les fêtes, tous les autres groupes d’employés du
Journal se sont maintenant prononcés. À l’occasion de trois
assemblées distinctes, les employés de la rédaction, des bureaux et
les représentants publicitaires ont approuvé l’entente de principe
conclue avec l’employeur, mais, de façon unanime, ils refusent tous
de signer ces ententes tant et aussi longtemps que durera le litige
entre leurs collègues de l’imprimerie et la direction du
Journal. On se rappellera que le personnel de l’imprimerie
reproche à l’employeur d’avoir modifié unilatéralement une clause
de l’entente convenue le 20 décembre.
Lise Guay, conseillère syndicale au Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), signale que des
discussions avec la partie patronale ont eu lieu ces derniers
jours, mais que celles-ci «n’ont pas permis de dénouer
l’impasse».
Les quatre conventions collectives sont échues depuis le 31
décembre 2001. Les négociations en vue de leur renouvellement ont
commencé en mai 2002.
En plus des quelque 250 employés du Journal de Québec, le SCFP
compte 7000 membres dans les communications au Québec, en plus
d’être présent dans plusieurs autres secteurs, notamment la santé
et les services sociaux, les universités, l’éducation, les
transports urbain et aérien, les sociétés d’État et organismes
publics québécois, l’hydroélectricité et les municipalités. Avec
près de 100,000 membres, le SCFP reste le plus important affilié de
la FTQ qui, elle-même, est la plus imposante centrale syndicale au
Québec avec 500,000 membres.