Selon le conseiller syndical du SCFP, Yanick
Proulx, cette démarche «ne
s’inscrit pas dans une perspective de confrontation ou de conflit
envers la Municipalité et ses représentants. Au contraire, les
employés aiment leur travail et aiment leur municipalité.»
Le syndicat entend donc négocier dans une perspective de
développement, de respect et de collaboration : «il s’agit de sécuriser les employés et de
valoriser leur travail tout en créant un sentiment d’appartenance
et de solidarité entre eux et envers leur communauté.»

Les prochains mois seront consacrés à la négociation d’une première
convention collective. «La
sécurité d’emploi et le respect au travail sont des enjeux très
importants pour nous», dit encore le conseiller. Il ajoute
que «le développement d’une
municipalité passe nécessairement par ses employés qui sont là
depuis plusieurs années. Habituellement, les maires et les
conseillers municipaux se succèdent, alors que les employés restent
en poste. C’est souvent sur eux que le fonctionnement d’une
municipalité repose en réalité.»

Le Syndicat des employés municipaux de la Vallée, SCFP 1142,
représente déjà quelque 90 employés des municipalités de Sayabec,
St-Léon le Grand, Lac-au-Saumon, Causapscal, Ste-Angèle-de-Mérici
et de la Ville d’Amqui.

Le SCFP représente environ 70% de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’énergie, les sociétés d’État et
organismes publics québécois et les communications. Comptant au
total près de 105,000 membres au Québec, il est le plus important
syndicat affilié de la FTQ.