33e Congrès de la FTQ: une première femme à la présidence de la centrale
19 janvier 2023
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a conclu son 33e Congrès par l’élection d’une première femme à la présidence, madame Magali Picard. « Nous sommes extrêmement fiers de l’élection à l’unanimité de Magali Picard. Originaire du village de Wendake, Magali est une grande militante syndicale qui a une longue feuille de route. Sa vaste expérience au sein de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et comme ancienne vice-présidente de la FTQ fait de Magali une grande leader. Il ne fait aucun doute que son leadership ne saura qu’être bénéfique pour la FTQ, ses syndicats affiliés et ses 600 000 membres », déclare Denis Bolduc, dont le mandat de secrétaire général a été renouvelé pour une deuxième fois.
« L’action syndicale et le militantisme sont inscrits dans mon ADN, tout comme dans celui de la FTQ et de nos militants et de nos militantes. Je suis honorée de la confiance que me portent les personnes déléguées de ce 33e Congrès. Je suis prête à poursuivre les luttes, comme l’ont fait tous mes prédécesseurs, pour une plus grande justice sociale, pas seulement pour les travailleuses et travailleurs syndiqués, mais aussi pour toute la population québécoise. J’en suis honorée », déclare la nouvelle présidente de la FTQ, Magali Picard.
Une loi anti-briseurs de grève au fédéral, ça presse!
« Il est plus qu’urgent que le gouvernement fédéral adopte rapidement une loi anti-briseurs de grève afin de rétablir un véritable rapport de force entre les travailleurs et travailleuses et certains dirigeants patronaux peu scrupuleux qui préfèrent mettre à la rue des hommes et des femmes revendiquant de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires tout en poursuivant leurs opérations en embauchant des “scabs”. Avec le télétravail, il va aussi falloir que le gouvernement du Québec modernise la loi anti-briseurs de grève et l’adapte aux réalités d’aujourd’hui », ajoute la présidente.
Autres dossiers importants : la mise en place d’un régime public et universel d’assurance médicaments, la réforme de la loi électorale, la lutte contre le racisme systémique, la transition juste pour les travailleurs et travailleuses, la lutte contre les changements climatiques pour ne nommer que ceux-là.
« Les prochaines négociations dans le secteur public vont également occuper beaucoup de notre temps. Ce que nous voulons c’est un contrat de travail respectable. Offrir 9 % de hausse salariale sur 5 ans, c’est rire des femmes et des hommes qui tiennent à bout de bras les services publics. Aussi, les gouvernements du Québec et d’Ottawa devront prendre la mesure de l’engagement des militants et des militantes de la FTQ et de ses 600 000 travailleurs et travailleuses. La FTQ va continuer de bâtir des ponts afin de faire progresser la société québécoise et nous allons être sur toutes les tribunes pour favoriser l’émergence d’une société plus juste, plus démocratique et plus verte afin que personne ne soit laissé pour compte, c’est une promesse », concluent la présidente et le secrétaire général de la FTQ.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.