31e congrès du SCFP-Québec, mardi: l’équité salariale, une lutte noble et nécessaire
15 mai 2019
Mmes Louise Harel, ancienne ministre péquiste, et Manuelle Oudar, présidente de la CNESST, estiment que c’est grâce à la détermination, la vision et la solidarité des femmes des milieux politiques, syndicaux et communautaire que la loi sur l’équité salariale a pu être adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 1996.
Fait surprenant, c’est grâce à l’appui des élues libérales, qui, à l’époque, étaient dans l’opposition, que cette unanimité a été rendue possible. Il s’agissait d’un «retour d’ascenseur» de leur part envers Mme Harel: un an plus tôt, elle leur avait permis de faire adopter le projet de loi sur le partage du patrimoine familial. Comme quoi la lutte pour l’équité peut parfois aller bien au-delà des allégeances politiques.
Le plus grand souhait de ces deux femmes d’exception est que les militantes et militants syndicaux continuent de faire appliquer la loi et surtout les dispositions relatives au maintien de l’équité. Elles ont reçu plusieurs remerciements de la part des congressistes, signe que le combat se poursuit et que l’équité salariale demeure, encore et toujours, l’un des enjeux syndicaux les plus importants au SCFP.