28 avril, jour de deuil
28 avril 2008
Il y a 24 ans, le SCFP créait le Jour de deuil
national, pour rappelr à notre mémoire les victimes d’accidents du
travail qui ont perd la vie ou qui ont été blessés au travail. Loin
de saméliorer, la situation des travailleurs se détériore. Plus de
travailleurs se blessent, tombent malades ou meurent au travail.
Les lieux de travail du Canada sont systématiquement parmi les
pires tueurs de travailleurs, par rapport à la plupart des autres
pays industrialisés. Parmi les 29 pays membres de lOrganisation de
coopération et de développement économique (OCDE), le Canada se
classe au 5e rang pour le taux daccidents mortels au travail,
derrière la Corée, le Mexique, le Portugal et la Turquie.
Au Canada, depuis 1984, 19,805 personnes ont
perdu la vie au travail. Ces chiffres consternants et révoltants ne
sont même pas définitifs puisquils nincluent pas les cas non
reconnus par les commissions daccidents du travail au Canada.
En 2007, trois membres du SCFP sont morts au travail:
· La consur Donna Carbone, 52 ans, section locale 2838 du SCFP, de
Edson, en Alberta.
· Le confrère Doug Prysiazniuk, 36 ans, section locale 500 du SCFP,
de Winnipeg, au Manitoba.
· Le confrère Richard « Butch » Gallant, 63 ans, section locale
1190 du SCFP, de Shediac, au Nouveau-Brunswick.
Tous les décès au travail sont évitables mais des choix sont faits
qui permettent à ces accidents de se produire. Lintérêt des
employeurs passe avant celui des travailleurs. Nous devons nous
réapproprier le pouvoir de faire de meilleurs choix dès le départ.
Il est temps que les travailleurs fassent preuve de solidarité dans
la protection de leur santé et de leur sécurité.
Il faut aborder de front la vague croissante de maladies et de
décès associés à lexposition à lamiante, la violence et le
harcèlement contre les travailleurs et les effets néfastes de la
privatisation sur notre santé et notre sécurité. Nous devons
reconquérir nos droits!
Le 28 avril, participez aux activités pour souligner cette journée.
Nous devons pleurer nos morts, mais aussi lutter pour les
vivants.