Le texte qui suit, tiré du site Web de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), dresse un bilan de la cruciale Loi sur l’équité salariale.

Des écarts salariaux toujours présents au Québec

Saviez-vous qu’encore aujourd’hui, les travailleuses du Québec reçoivent un salaire inférieur à celui des hommes? Les femmes gagnent en moyenne 10 % de moins que leurs collègues masculins.

La Loi sur l’équité salariale contribue à réduire cet écart.

Une loi proactive qui fête ses 25 ans

Au milieu des années 1990, le taux de chômage était élevé, et les femmes étaient considérablement touchées par la pauvreté. Différents groupes de femmes, de militantes et d’associations syndicales se sont mobilisés pour lutter contre la pauvreté et faire reconnaître la valeur du travail des femmes. Cette mobilisation a conduit à l’adoption de la Loi sur l’équité salariale le 21 novembre 1996 par l’Assemblée nationale.

Un parcours positif pour le Québec depuis 25 ans

Lors de l’entrée en vigueur de la Loi en 1997, on recensait un écart salarial moyen de 15,8 % entre les femmes et les hommes.

Aujourd’hui, cet écart s’est réduit de plus du tiers, notamment grâce à la Loi sur l’équité salariale. Le Québec affiche un écart salarial inférieur à ceux de l’Ontario, de l’ensemble du Canada, des États-Unis et de l’Union européenne.

On peut dire que depuis 25 ans, le Québec est devenu un chef de file en matière d’équité salariale.

Apprenez-en plus sur l’apport de cette loi en consultant notre vidéo historique.

L’équité salariale, c’est…

… le droit pour des personnes qui occupent un emploi typiquement féminin de recevoir un salaire égal à celui d’une personne qui occupe un emploi typiquement masculin de même valeur dans l’entreprise.

On peut donc dire que pour atteindre l’équité salariale dans une entreprise, les emplois féminins doivent recevoir un salaire égal aux emplois masculins de valeur équivalente.