23e anniversaire de la Loi sur l’équité salariale : discussion sur ce projet de loi féministe qui a changé la société québécoise
20 novembre 2019
Le 21 novembre 1996, la Loi sur l’équité salariale était adoptée par le gouvernement du Québec. Cette avancée, nécessaire et juste, n’a pourtant pas été si facile à mettre ne place. Louise Harel, ministre en charge du dossier, et Manuelle Oudar, juriste associée à la rédaction du projet de loi, nous ont exposé les coulisses de ce projet de loi féministe qui a changé la société québécoise. Elles étaient invitées au congrès du SCFP plus tôt cette année pour discuter de la genèse de cette loi essentielle.
La Loi sur l’équité salariale a été revendiquée haut et fort par les femmes et les organisations syndicales et avait pour objectif d’éradiquer la discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories à prédominance féminine.
Le SCFP est un fer de lance dans la lutte pour l’équité salariale. En 2014, le SCFP occupait une place importante au sein de la coalition de syndicats québécois – avec près de 150 000 membres à travers le Québec – qui a remporté une victoire importante pour le maintien de l’équité salariale au Québec en lien avec la réforme de cette loi votée en 2009 par le gouvernement du Québec.
Depuis 1996, le SCFP a contribué à réaliser des centaines d’exercices qui ont permis à des milliers de femmes au Québec d’obtenir des ajustements salariaux importants, que ce soit dans le secteur public, qui inclut la santé et l’éducation, ou ailleurs.
L’équipe d’évaluation du SCFP salue cette loi qui a et doit continuer à contribuer à l’amélioration des conditions salariales des femmes. Elle entend poursuivre le combat mené il y a de cela vingt ans par les groupes de femmes pour mettre un terme à cette discrimination. Elle veillera également à ce que cette loi reste bien vivante et s’améliore.
La conférence complète de Louise Harel et Manuelle Oudar est disponible ici.