«Ensemble, relevons nos défis!»
10 mai 2013
Cest ce vendredi qua pris fin le congrès de
trois jours du Conseil provincial du soutien scolaire (CPSS) du
SCFP à Val-David, dans les Laurentides.
Le CPSS regroupe les employés de 12 commissions scolaires à travers
le Québec. Le congrès a pour but de discuter des grandes
problématiques. Le bureau de direction y est élu et des résolutions
sont prises pour faire avancer les revendications des membres.
Plusieurs éléments de formation figuraient également à lordre du
jour. Liette Garceau a parlé de létat de la jurisprudence dans le
secteur, alors que Victorien Pilote a abordé la recherche de
jurisprudences. Louise Ferland et Daniel Legault, du Service de la
formation syndicale du SCFP, ont expliqué «comment bien monter un
dossier de grief».
Les élus du 22e congrès sont:
- Pierre Degray, président; il est issu de la section locale 1208
du SCFP à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys - Éric Marcil, secrétaire-archiviste; issu du SCFP 2222
- Christian Trudeau, trésorier; issu du SCFP 2222
- Michel Blanchette, vice-président, région Montréal; issu du
SCFP 3280 - Louise Paquin, vice-présidente, région Québec; issue du SCFP
1340 - Chantal Émond, vice-présidente, région Abitibi-Témiscamingue;
issue du SCFP 1365
Les délégués ont aussi accueilli la présidente du SCFP-Québec,
Lucie Levasseur. Dans son discours, elle a parlé de limportance de
plus de solidarité et dunité entre syndicalistes dans le contexte
des attaques incessantes du gouvernement Harper. Elle a mentionné
en exemple le saccage à lassurance emploi, le dernier budget qui
élimine progressivement le crédit dimpôt fédéral pour le Fonds de
solidarité de la FTQ, de même que la loi C-377, qui attaque
directement le mouvement syndical. «Nous devons nous serrer encore plus les
coudes pour passer à travers de telles attaques», a-t-elle
lancé.
Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec, a aussi pris la
parole. «Au SCFP, nous croyons
que les services publics réduisent les inégalités sociales. Même
quil ny a pas dégalité sociale sans services publics. Cest
justement pourquoi nous décrions les coupes dans les commissions
scolaires, car nous savons quelles auront un impact certain sur la
qualité de vie et la qualité de léducation des enfants du
Québec», a-t-il notamment déclaré aux délégués.