Le 1er mai — Journée internationale des travailleurs
1 mai 2017
Les membres du SCFP célèbrent aujourd’hui la Journée internationale des travailleurs, en solidarité avec les millions de travailleurs du monde entier. En ce jour commémorant l’obtention de la journée de travail de huit heures, nous célébrons l’ensemble des luttes historiques des travailleurs qui nous ont précédés et leurs gains chèrement acquis dont nous bénéficions aujourd’hui.
En 1884, une loi a été adoptée aux États-Unis prévoyant qu’à compter du 1er mai 1886, la journée de travail légale complète pour tous les travailleurs des États-Unis serait d’une durée de huit heures. Les propriétaires et les employeurs ont alors refusé de reconnaître cette loi et, le 1er mai, les travailleurs de tout le pays sont descendus dans la rue. Des centaines de milliers de personnes ont participé à cette grève générale.
Lors des émeutes de Haymarket à Chicago, la police a ouvert le feu sur les grévistes, tuant plusieurs travailleurs et blessant un grand nombre de personnes. Dans tout le pays, les travailleurs se sont mobilisés contre le gouvernement et la brutalité policière. À partir de ce jour, les travailleurs du monde entier ont commencé à reconnaître le 1er mai comme une journée pour exprimer leurs justes revendications.
En ce 1er mai, nous célébrons la résistance des travailleurs qui continuent à lutter pour revendiquer leurs droits légitimes et la justice économique. Les travailleurs revendiquent le droit à des emplois et à des terres, à des soins de santé accessibles et abordables, à des garderies, à l’éducation, à des avantages sociaux, à un régime de retraite, à des conditions de travail sécuritaires et à un salaire décent.
Le SCFP se joint aujourd’hui à ses organisations sœurs affiliés et à ses partenaires en Colombie, au Bangladesh, aux Philippines, à Cuba, au Honduras, au Nicaragua, au Guatemala, en Iran et ailleurs dans le monde, alors que les forces néo-libérales de la planète s’attaquent aux droits à la négociation collective et à la sécurité sociale et économique des travailleurs.
En tant que travailleurs, nous soulignons notre droit à la résistance, à des services publics de qualité, à un travail décent et à la démocratie dans nos lieux de travail et dans nos communautés. Les travailleurs luttent pour les droits des femmes, des migrants et des minorités. Ils luttent pour l’environnement, pour une économie équitable et pour la justice économique et sociale. Notre lutte ne connaît pas de frontières.