12 JOURS D’ACTION POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES
6 décembre 2016
Prenant part à la campagne des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence faite aux femmes, qui se déroule du 25 novembre au 6 décembre, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et le Fonds de solidarité FTQ hisseront des drapeaux lançant un appel à l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Ces drapeaux seront en berne sur les deux édifices du boulevard Crémazie à Montréal.
«Nous avons, comme syndicalistes, un rôle important à jouer pour améliorer la sécurité en milieu de travail et mettre fin à la violence faite aux femmes, et ce, pas seulement le 6 décembre. Chaque année, la FTQ invite ses affiliés à se souvenir, à prévenir et à agir pour contrer toutes les formes de violence faite aux femmes, y compris celles persistant dans les milieux de travail», affirme la vice-présidente représentant les femmes à la FTQ, Louise Michaud. Et plusieurs activités et vigiles sont, de fait, organisées dans nos rangs.
Résolution votée au Congrès de la FTQ
Réunis la semaine dernière en Congrès à Montréal, les quelque 1 000 congressistes de la FTQ ont d’ailleurs voté à l’unanimité une résolution demandant que des congés payés soient prévus dans les lois et dans les conventions collectives pour les personnes victimes de violence conjugale et que ces lois assurent la sécurité d’emploi aux travailleuses.
Le secrétaire général de la FTQ et troisième vice-président du conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ, Serge Cadieux, rappelle également que la future Stratégie gouvernementale sur l’égalité entre les femmes et les hommes, qui doit remplacer la Politique gouvernementale sur l’égalité, devra absolument faire une place importante au phénomène des violences faites aux femmes et inclure celles qui ont cours au travail.
«La persistance des discriminations systémiques et des inégalités que vivent les femmes nécessite que le gouvernement consacre plus d’efforts et de ressources pour les enrayer, et cela inclut les violences faites aux femmes, y compris en milieux de travail», affirme Serge Cadieux.
Solidarité avec les femmes autochtones
Les personnes déléguées au Congrès de la FTQ ont également adopté une résolution d’appui aux femmes autochtones pour que le gouvernement du Québec procède à la création d’une commission d’enquête publique indépendante portant sur les causes systémiques du maintien des actes de violence envers les femmes autochtones du Québec.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus de 600 000 membres, dont près de 40 % sont des femmes.