Le SCFP passe à l’action chez lui
15 avril 2016
Dès 8h30 vendredi matin, des représentants du SCFP occupaient les entrées principales des édifices de la FTQ et du Fonds de solidarité sur le boulevard Crémazie afin de faire signer une pétition contre le « pacte fiscal ». De nombreux blitz de signature comme celui-ci sont prévus dans le prochain mois, dont un à l’UQAM et d’autres lors des rassemblements du 1er mai. Ces activités s’inscrivent dans la liste des nombreuses actions organisées contre le projet de loi annoncé sur les relations de travail dans le secteur municipal.
En effet, le gouvernement du Québec est sur le point de déposer, dans la foulée du « pacte fiscal » conclu avec les municipalités, un nouveau projet de loi à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi pourrait constituer un dangereux précédent dans les relations de travail au Québec en permettant aux maires et mairesses, selon les déclarations publiques de représentants de l’Union des Municipalités du Québec (UMQ), d’imposer le résultat d’une négociation collective. On s’attaquerait ainsi à un droit fondamental : le droit à la négociation. Si le gouvernement va de l’avant, il brisera définitivement l’équilibre nécessaire aux tables de négociation.
Négocier librement, sans l’intervention de l’État, sans décret, c’est un droit fondamental dans une société libre et démocratique. Penser donner ce pouvoir, malgré toutes les balises que le gouvernement pourrait tenter d’y mettre, à un maire ou au législateur lui-même, en tenant compte des plus récentes décisions des tribunaux, est un geste grave, illégal et illégitime.
Passez à l’action
Le SCFP invite toute la population à dire non au gouvernement en signant la pétition ou en passant à l’action via le site egalegal.ca