Les négociations à l’ÉTS sont dans l’impasse – LES EMPLOYÉS POURRAIENT RECOURIR À LA GRÈVE
15 mars 2002
Montréal, le vendredi 15 mars 2002 – Cest dans une
proportion de 71 % que les employés de lÉcole de technologie
supérieure (ÉTS) ont rejeté les offres patronales et accordé à leur
exécutif syndical le mandat de déclencher des moyens de pression, y
compris la grève générale, à loccasion dune assemblée générale
qui a réuni plus des deux tiers des membres du syndicat.
Alors que lÉTS continue de poursuivre son
expansion, le président du syndicat, Yves Nadeau, considère «
que cest maintenant aux employés de soutien de bénéficier de la
croissance fulgurante de lÉTS ». Pour le président du
syndicat, cette position est facile à justifier quand on connaît
les restrictions que les employés de soutien ont dû subir dans les
dix dernières années.
Les négociations se déroulent maintenant en présence dun
conciliateur désigné par le ministère du Travail. Elles achoppent
principalement sur les questions monétaires, les avantages sociaux
et le dossier de léquité salariale. Yves Nadeau précise que «
lemployeur ayant demandé la conciliation, les prochaines séances
vont être déterminantes pour décider de lexercice ou non du mandat
de grève ». La prochaine rencontre de conciliation est fixée
pour lundi 18 mars, en soirée.
Affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le
Syndicat des employé(e)s de lÉTS compte quelque 225 membres.
Ceux-ci font partie du secteur universitaire du SCFP qui constitue
le plus important regroupement d’employés des universités au
Québec; il comprend la très vaste majorité du personnel
professionnel, technique, de métier, de bureau ainsi que des
chargés de cours. Comptant au total près de 100 000 membres au
Québec, le SCFP est aussi le plus important syndicat affilié de la
FTQ.