Les cols blancs de la Ville de Montréal lancent une campagne d’envergure contre Denis Coderre et son administration
6 septembre 2017
Une nouvelle campagne d’affichage prend la Ville de Montréal d’assaut cette semaine pour dénoncer le manque de respect de l’administration envers des milliers de ses salariés qui ont vu leurs conditions de travail reculer dernièrement.
En tentant de rayer du vocabulaire la notion des horaires flexibles pour les cols blancs (SCFP 429), la Ville de Montréal fait reculer de près de 40 ans les conditions de travail de milliers de personnes, des femmes en majorité.
« Il faut dénoncer l’attitude cavalière de la Ville de Montréal et le fait qu’elle brime des droits conventionnés. Cette administration, avec en tête Denis Coderre et le directeur général Alain Marcoux, n’ont aucun respect pour leurs propres salariés. Des hommes et des femmes qui doivent conjuguer, entre autres, avec la conciliation travail-famille », de dénoncer le président du Syndicat des cols blancs, Alain Fugère.
Bien que la dernière convention collective ait été négociée clairement, l’interprétation qu’en fait la Ville est aberrante et nuit à la qualité de vies des membres du SCFP 429. Plusieurs utilisent l’horaire flexible pour s’occuper de leurs enfants ou de parents vieillissants (conciliation travail-famille), d’autres pour faire des études et certains membres en ont besoin pour gérer des conditions ou des maladies nécessitant de nombreux rendez-vous médicaux.
Les cols blancs de la Ville de Montréal ont conclu une nouvelle convention collective en mars 2016 après quatre ans de négociations et une grève. Le syndicat a accepté certaines concessions afin d’acheter la paix industrielle. Quoique le nombre d’heures flexibles ait été réduit, il n’y n’a jamais été question d’interdire l’horaire flexible et/ou d’en modifier l’interprétation.
« Malheureusement, le directeur général de la Ville, Alain Marcoux, fait tout pour empêcher les salariés d’en profiter. C’est odieux de la part d’une grande métropole comme la nôtre! Il ne fait pas oublier que l’horaire flexible se fait à coût nul pour les contribuables », d’ajouter Alain Fugère.
Plusieurs autres événements sont planifiés pour dénoncer cette situation inacceptable.
À suivre.