RELATIONS DE TRAVAIL INTENABLES À SAINT-JOSEPH-DU-LAC : LA POINTE DE L’ICEBERG POUR 22 MUNICIPALITÉS
5 mars 2001
Saint-Joseph-du-Lac, lundi 5 mars 2001- Les employés cols
bleus et cols blancs de la municipalité de Saint-Joseph-du-Lac
manifesteront le lundi 5 mars à compter de 19h devant l’Hôtel de
ville, avec l’appui de leurs confrères et consoeurs des
municipalités environnantes, pour dénoncer la détérioration des
relations de travail depuis l’entrée en fonction du nouveau maire,
M. Alain Guindon.
Sensibiliser la population
Rétrogradation unilatérale d’employés ayant plus de 20 ans de
service avec perte de salaire, refus de vacances, suspensions,
réprimandes, modification des horaires, augmentation des charges de
travail, contestations futiles et coûteuses de la part de la
municipalité, généreuses primes accordées aux nouveaux cadres
embauchés par le maire : les employés de Saint-Joseph-du-Lac
veulent sensibiliser et alerter la population sur la détérioration
du climat de travail et, par conséquent, de la qualité des services
rendus.
Dépenses futiles
» Il n’est pas normal, par exemple, qu’une municipalité de 5 076
habitants dépense plus de 5 000 dollars pour contester trois heures
de temps supplémentaires pour un employé, contestation qu’elle a
d’ailleurs perdue devant le tribunal du travail. La même somme a
été engagée pour contester une demande de vacances.
» On parle de plus de 10 000 dollars pour deux griefs qui auraient
très bien pu être réglés directement entre les parties sans
intervention d’un tiers « , a déploré M. Michel Cyr, président de la
section locale 3709 du Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP-FTQ).
L’embauche d’un consultant questionnée
» En cinq années d’existence de notre syndicat, nous n’avons eu que
quatre griefs (réglés hors tribunal), alors que pour la seule année
2000, 16 griefs ont été déposés et vont vraisemblablement donner
lieu à des déboursés importants pour la municipalité.
» On est en droit de questionner l’embauche par le nouveau maire
Guindon d’un consultant, M. Raynald Mercille, à 1 250 dollars par
mois, sans compter les frais d’arbitrage et de représentation, qui
uvre en vertu de considérations similaires dans 22 municipalités
de Laurentides-Lanaudière. Et le climat s’est détérioré dans la
majorité de ces municipalités « , a conclu le président syndical.
Les employés interviendront à l’occasion de l’assemblée du Conseil
municipal, le 5 mars à compter de 20h, pour exposer leur point de
vue.